La Bibliothèque, Tome 1 : Grandir, de Pauline Deysson

              TITRE : LA BIBLIOTHÈQUE, TOME 1 : GRANDIR

          AUTEUR : PAULINE DEYSSON

         ÉDITEUR : AUTO ÉDITÉ

           SORTIE : 28 AOÛT 2016

                PRIX : 14€77

         [ RÉSUMÉ ]

Imaginez un monde où ni la pauvreté, ni la guerre, ni les livres n’existeraient plus. Le technomonde.

Imaginez un lieu hors du temps, qui abriterait tous les rêves de l’humanité. La Bibliothèque.

Imaginez que ces deux univers se rencontrent.

À 10 ans, Émilie est choisie pour devenir la nouvelle Bibliothécaire.

Elle a le pouvoir d’entrer dans les rêves, et de les vivre comme s’ils étaient réels.

Son premier livre la conduira sur une voie semée d’embûches, de magie et de doutes.

L’accompagnerez-vous ?

Mêlant conte philosophique, aventure et magie, La Bibliothèque doit comporter cinq tomes.

Grandir est le premier ; les autres seront Vivre, Aimer, Mourir et Rêver. 

       [ AVIS ]

Grandir est une formidable porte d'entrée vers un monde fascinant.

Émilie est une jeune fille de 10 ans qui vit dans un monde appelé Technomonde. 

Les technologies ont pris le pas sur l'humain et sur tout le reste.

Les humains sont complètement dépendants des technologies. 

Certes ce monde a des avantages mais les gens ne peuvent pas trouver refuge dans l'imaginaire car les livres ont totalement disparus.

Un jour Émilie reçoit une drôle de proposition ,on lui propose de devenir bibliothécaire. 

En effet, il existe un lieu très spécial où les livres et l'imaginaire sont rois : la Bibliothèque. 

C'est un lieu fascinant mais qui implique aussi certaines responsabilités. 

Émilie va devoir suivre un apprentissage qui sera le début d'une aventure extraordinaire.

Grandir est le premier tome d'une série de 5 romans à paraître. 

Il nous introduit dans un univers qui s'avère très riche.

Lorsque l'on commence ce livre et que l'on découvre le technomonde,

on pense forcément que c'est notre possible futur.

Les technologies prennent de plus en plus ď'importance

au point que certains sont complètement perdus lorsqu'ils en sont privés. 

Le technomonde est aussi un monde brutal malgré le bonheur apparent

que ressentent ces habitants.

Ceux qui pensent ou agissent différemment sont ostracisés et enfermés. 

C'est loin d'être un monde parfait.

À travers l'histoire d'Émilie , on découvre l'histoire d'une jeune fille

qui se lance dans l'apprentissage de la lecture

ce qui va lui ouvrir les portes d'un nouvel univers.

C'est un apprentissage certes long mais nécessaire

qui s'avère être aussi un apprentissage de la vie dans tout ce qu'elle comporte de fascinant. 

J'ai aimé cette histoire car elle est à la fois pleine de philosophie et de sagesse

tout en étant une fresque épique. 

Une aventure captivante pour les personnages autant que pour nous

mais aussi parfois déroutante. 

Réalité et imaginaire ont parfois tendance à se mélanger et à s' imbriquer l'un dans l'autre. 

Où est la réalité?  Où est le rêve? 

Comme dit si bien l'auteure :

" Les rêves sont à la fois des exutoires, des histoires , et des illusions perdues. "

L'histoire d'Émilie est intéressante ,on prends plaisir à suivre les péripéties de son histoire

que ce soit dans le technomonde ou pendant son apprentissage à la Bibliothèque. 

On la voit évoluer au fur et à mesure que de nouvelles portes s'ouvrent devant elle

grâce à la lecture. 

Les livres par ce qu'ils nous apportent nous font grandir

et nous permettent de vivre autant de vies qu'il nous plaît. 

Ce livre ne peut pas vraiment être classé dans un genre particulier,

il tient tout autant du roman d'aventures que du roman initiatique ou du fantastique. 

Ce mélange des genres nous offre un roman passionnant

mais aussi parfois un peu trop long à mon goût. 

Ce foisonnement implique une histoire longue parfois trop .

Certains passages auraient pu être un peu plus courts

sans pour autant perdre de leur intensité.

La Bibliothèque est une saga qui nous promets de bons moments.

Et ce premier tome est une bonne introduction vers ce nouvel univers livresque.

Je remercie Pauline Deysson pour ce service presse.