Un minimum d'humanité, de Céline Saint-Charle

 

 

 

 

 

 

 

 

            TITRE : UN MINIMUM D'HUMANITÉ

      AUTEURE : CÉLINE SAINT-CHARLE

      ÉDITEUR : L'INDÉ PANDA

         SORTIE : OCTOBRE 2017

           PRIX : GRATUIT

 

 

 

 

 

 

              [ RÉSUMÉ ]

 

 

 

 

Cette nouvelle parue dans le quatrième numéro du webzine L'Indé Panda,

nous présente Hubert, un journaliste à l'affût de la moindre info 

susceptible de l'intéresser.

 

 

 

 

 

 

 

 

           [ AVIS ]

 

 

 

 

Humanité perdue.

 

Herbert Durand est journaliste. Lui qui se rêvait grand journaliste,

travaille pour un site à scandale pour qui il faut absolument faire du buzz pour faire de l'argent.

Herbert en a pris son parti et passe désormais son temps

à traquer la moindre info sanglante susceptible de plaire à son public

( car on ne peut le nier si cela fait le buzz c'est que le public en redemande )

tout en peaufinant son Grand Projet.

 

Cette nouvelle a ceci de particulier qu'elle parlera à tous .

Car on a tous à un moment donné était attirés par un article ou une photo à sensations.

L'humain est curieux de nature, il a ce petit côté voyeur qui le pousse à toujours en vouloir plus.

Et c'est d'ailleurs pour ça que sont nés les journaux à scandales,

pour nourrir l'appétit toujours plus grand du public.

 

Qui n'a jamais ralenti à l'approche d'un accident sur la route ,

juste pour apercevoir quelque chose, certains par curiosité,

d'autres pour se rassurer et se dire que cela ne peut nous arriver.

C'est humain.

 

Mais malheureusement , l'humain est toujours en quête de plus,

plus de sensations fortes, plus de sang , plus de douleur car l'on est devenus blasés.

Ces images sont tellement devenues habituelles et "banales"

qu'elles ne provoquent plus la même chose.

 

Les journaux et les sites internet l'ont bien compris

et ont pris le parti d'aller toujours plus loin, plus vite,

quitte parfois à ne pas vérifier leurs informations ( ou à les créer).

Et le public y est plus que réceptif.

Il suffit de voir le nombre de partages ou de commentaires que ce genre de sujets cumulent.

 

À travers le prisme du regard de Herbert, un journaliste spécialisé dans ce genre d'articles ,

Céline Saint Charle nous offre une critique acerbe et réaliste

de ce qu'est en train de devenir l'humanité.

Herbert est prêt à tout pour nourrir son public et l'abreuver

de toujours plus de sang et de drames et son grand projet en est la preuve .

Lui, qui passe ses journées les yeux sur ses écrans à guetter la moindre image

a fini par perdre une part de son humanité.

À force d'être confronté à ces images toujours plus trash il s'y est habitué

et elles ne provoquent plus rien chez lui . 

 

L'histoire d'Herbert est aussi celle de son public, qui lui aussi perd de son humanité.

Aujourd'hui les gens préfèrent filmer un accident pour pouvoir partager ensuite la vidéo

et faire du buzz et avoir leur petit quart d'heure de célébrité ,

voir même se faire un peu d'argent.

Et cela sans se préoccuper des victimes, sans même parfois leur porter secours.

 

Certains diront sans doute que ce constat fait par l'auteure est exagéré,

que l'on en est pas encore arrivé là mais à ceux là je leur dirai juste d'ouvrir les yeux

et ils constateront par eux-mêmes que malheureusement ,

ceci n'est que la triste réalité du déclin de notre humanité.

 

Mais tout espoir n'est pas encore perdu.

L'on en est pas encore arrivé au point où le Grand Projet d'Herbert puisse voir le jour .

J'espère juste que ce jour ne viendra jamais.

 

Céline Saint Charle signe avec cette nouvelle un texte fort et puissant.

Elle nous offre une vision réaliste de ce que devient notre quotidien.

 

À nous de ne pas perdre notre si chère humanité !

 

 

Pour vous procurer cette nouvelle gratuitement c'est par ici :

 

 

Merci à Céline Saint-Charle de m'avoir permis de chroniquer cette nouvelle.